La gestion de la liquidité dans l’économie du Bien Vivre

  • Andrés Chiriboga-Tejada institut d’études politiques de paris (iep – sciences po)

Résumé

Ce texte discute la façon dont la notion de Bien Vivre (Buen Vivir) a influencé la réglementation, la planification et la mise en œuvre de politiques économiques emblématiques de l'Équateur entre 2007 et 2016 durant la période de la « Révolution Citoyenne ». Le texte montre la manière dont la liquidité de l'économie a été gérée au cours de la décennie analysée, sachant qu'il s'agit d'un des aspects fondamentaux du modèle économique du Bien Vivre. Il souligne la reprise de la régulation financière et monétaire à partir de 2014 avec la promulgation du Code organique monétaire et financier, qui a rendu à la Banque Centrale une série d'instruments pour une gestion plus active de la liquidité de l'économie. Le plus utilisé d'entre eux a été le « Programme d’investissement national des excédents de la réserve internationale » qui a contribué au financement du secteur public et à la gestion de la liquidité dans des scénarios difficiles, comme après le choc externe de 2014 et après le tremblement de terre de 2016. En critiquant le sort de cet instrument à partir de 2017, le texte propose une gestion plus rigoureuse des niveaux de réserves et l’amélioration de la structure du portefeuille.

Mots-clés : Bien Vivre ; Révolution Citoyenne ; Équateur ; politique économique ; Banque Centrale.


Este artículo discute la forma en que la noción de Buen Vivir incidió en la regulación, planificación e implementación de políticas económicas emblemáticas en el Ecuador entre 2007 y 2016 durante el período de la "Revolución Ciudadana". Específicamente, el texto muestra cómo se ha gestionado la liquidez de la economía a lo largo de la década analizada, al ser este un aspecto fundamental del modelo de economía para el Buen Vivir. Se destaca la recuperación de la regulación financiera y monetaria a partir de 2014 con la promulgación del Código Orgánico Monetario y Financiero, que devolvió al Banco Central una serie de instrumentos para una gestión más activa de la liquidez de la economía. El más utilizado fue el "Programa de inversión doméstica de los excedentes de la Reserva Internacional", que contribuyó al financiamiento de la caja fiscal y a la gestión de la liquidez en escenarios complejos como luego del shock externo de 2014 y el terremoto de 2016. El texto lamenta la suerte de este instrumento a partir de 2017 y propone, en cambio, su fortalecimiento a través de una gestión más rigurosa de los niveles de la Reserva Internacional y una mejora en la estructura del portafolio de inversión.

Palabras clave: Buen Vivir; Revolución Ciudadana; Ecuador; política económica; Banco Central

 

This paper discusses how the concept of Good Living (Buen Vivir) influenced the regulation, planning and implementation of emblematic economic policies in Ecuador between 2007 and 2016 during the period of the so-called "Citizens’ Revolution". Specifically, the text shows how the liquidity of the economy was managed over that decade, as this is a fundamental aspect of the economic model for Good Living. It highlights the resumption of financial and monetary regulation in 2014 with the promulgation of the Organic Monetary and Financial Code, which gave the Central Bank a series of instruments for a more active management of the economy's liquidity. The most widely used of those was the "National Investment Programme for the surpluses of the International Reserve", which contributed to public sector financing and liquidity management in difficult scenarios such as after the 2014 external shock and the 2016 earthquake. The text, critical of the fate of this instrument from 2017, proposes a strengthening through a more rigorous management of reserve levels and an improvement of the structure of the portfolio.

Key words : Good Living ; Citizens’ Revolution ; Ecuador ; economic policy ; Central Bank.

Publiée
2019-08-22