Le théâtre d’Angélica Liddell: l’obscène et son double (Considérations à propos de Que ferai-je, moi, de cette épée?)
Résumé
L’œuvre d’Angélica Liddell est marquée par la présence du corps qui engage l’acte créatif. Son rapport à la scène institue un territoire à mi-chemin entre le théâtre et la performance artistique, de sorte que la représentation est indissociable de l’expérience physique qui la sous-tend. Dans ¿Qué haré yo de esta espada? (2006) / Que ferai-je, moi, de cette épée ? (2016), cette conscience du corps est au service d’une esthétique de l’obscène dont nous voulons interroger la portée artistique et politique pour comprendre les enjeux d’une représentation-limite qui instaure un art du dissensus en rupture avec la loi et avec la beauté dans son acception classique.
Mots-clés : théâtre du corps ; esthétique de l’obscène ; érotisme ; représentation-limite.
En la obra de Angélica Liddell, predomina la presencia del cuerpo que incide sobre el acto creativo. Su quehacer escénico establece un territorio a medio camino entre el teatro y la performance artística, de tal manera que la representación es indisociable de la experiencia física que la sustenta. En ¿Qué haré yo de esta espada? (2006), esta consciencia del cuerpo está al servicio de una estética de la obscenidad cuyo alcance artístico y político queremos analizar para entender los mecanismos de una representación-límite que instaura un arte del disenso en ruptura con la ley y con la belleza en su acepción clásica.
Palabras clave: teatro del cuerpo; estética de la obscenidad; erotismo; representación-límite.