Où commence la fin, où finit le début? Des possibles lectures de Rayuela et du cas 55
Résumé
Véritable jeu de construction, Rayuela apparaît comme une matière inépuisable et particulièrement propice à la réflexion sur les débuts et fins du texte. L’objet de cet article est triple : rappeler certaines modalités, si caractéristiques de Rayuela, de la déconstruction des catégories structurelles de début et de fin d’œuvre, rappeler l’apport d’études récentes s’étant penchées sur ce point, et interroger la relation qui peut unir les « non-débuts » et les « non-fins », depuis la mise en relief de certains chapitres et des phénomènes plus particuliers du chapitre 55. Celui-ci se trouve pris dans la dynamique d’un maelstrom autophagique, dans la relation autodestructrice de commencements et achèvements mêlés qui abolissent le principe strict d’ouverture ou de clôture.
Mots clés : Rayuela ; chapitre 55 ; incipit/explicit ; relectures ; transtextualités.
Rayuela aparece como verdadero juego de construcción, un material inagotable y particularmente propicio para pensar en los comienzos y finales del texto. El objetivo de este artículo es triple: recordar ciertas modalidades, tan características de Rayuela, de la deconstrucción de las categorías estructurales de inicio y de final de obra, recordar la contribución de estudios recientes que han examinado este punto y cuestionar la relación que pueda unir los “no-comienzos” y los “no-finales”, poniendo de relieve ciertos capítulos y fenómenos más propios del capítulo 55. Éste sigue la dinámica de una vorágine autofágica, de una relación autodestructiva de comienzos y terminaciones entremezclados que eliminan el principio estricto de apertura o de cierre.
Palabras clave: Rayuela; capítulo 55; incipit/explicit; releer; transtextualidades.