La casa de la fuerza d’Angélica Liddell: comment témoigner de l’invivable féminin ?

Résumé

Dans La casa de la fuerza, Angélica Liddell explore les limites de la condition féminine aux prises avec un invivable qui lui est propre. Comment témoigner théâtralement du féminicide quand celui-ci suppose une expérience-limite qui, par sa nature même, outrepasse le cadre du représentable ? A mi-chemin entre théâtre et performance, Angélica Liddell ne cherche pas à rapiécer la déchirure de l’invivable par sa représentation ; elle nous confronte au contraire à ses conséquences sur le corps féminin et donne à voir comment celui-ci récuse, par la désobéissance, une violence instituée.

Mots-clés : théâtre performatif ; féminicide ; invivable ; vulnérabilité.

En La casa de la fuerza, Angélica Liddell explora los límites de la condición femenina ante un invivible que le es propio. ¿Cómo dar cuenta teatralmente del feminicidio cuando implica una experiencia-límite que, por su naturaleza propia, supera el marco de lo representable? A medio camino entre el teatro y la performance, Angélica Liddell no pretende remendar el desgarro que supone este invivible a través de su representación; al contrario, nos enfrenta a sus consecuencias en el cuerpo femenino y nos muestra cómo éste rechaza, mediante la desobediencia, una violencia socialmente establecida.

Palabras claves: teatro performativo; feminicidio; invivible; vulnerabilidad.