Les lettres et les ouvrages d’Alfonso de Ulloa envoyés à Philippe II depuis Venise: la mémoire de l’événement à l’épreuve de la prison

  • Françoise Richer-Rossi Université Paris Cite Laboratoire ICT (Identités, Cultures, Territoires) - Les Europes dans le monde

Résumé

Emprisonné par les autorités de Venise pour un livre publié sans autorisation, Alfonso de Ulloa, fidèle sujet de Philippe II d’Espagne, continue ses travaux d’historiographe. Pour gagner sa liberté, de février 1568 à décembre 1569, il écrit dix lettres à son roi ainsi que des ouvrages destinés à lui complaire.

Ses stratégies d’écriture sont analysées à l’aune des événements que l’auteur choisit de rapporter, d’embellir ou d’escamoter, et abordent la question de la distorsion de la réalité historique, et donc de la mémoire des événements, dans des pages qui oscillent entre témoignage historique et plaidoyer pro domo où la mémoire se fait aussi éloquente que fuyante.

Mots clés : Espagne ; Sérénissime ; Ulloa ; Philippe II ; traduction.

 

Encarcelado por las autoridades de Venecia por un libro publicado sin autorización, Alfonso de Ulloa, fiel súbdito de Felipe II de España, sigue dedicándose a su labor de historiógrafo. Para lograr su liberación, de febrero de 1568 a diciembre de 1569, escribe diez cartas a su rey y obras destinadas a complacerle.

Sus estrategias de escritura se analizan a la luz de los acontecimientos que el autor decide relatar, embellecer o callar, y también se aborda la cuestión de la distorsión de la realidad histórica y, por lo tanto, de la memoria de los acontecimientos, en textos que oscilan entre testimonio histórico y alegato pro domo donde la memoria puede ser tan elocuente como huidiza.

Palabras clave: España; Serenísima; Felipe II; traducción.

Publiée
2024-07-12
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