L’intertextualité problématique des contes de fous et de chiens dans le Quichotte de 1615
Résumé
Les deux contes de fous et de chiens que Cervantès insère dans le prologue de la Seconde partie du Quichotte, parue en 1615, constituent à bien des égards une énigme. Ils s’inscrivent dans le cadre de sa riposte à la continuation d’Avellaneda, qu’il s’agit de discréditer, mais cette interprétation est sans doute réductrice. En mettant en lumière un certain nombre d’échos intra et intertextuels, d’autres lectures de ces micro-récits deviennent possibles.
Mots-clés : Contes folkloriques ; chiens ; Cervantès ; Avellaneda ; transtextualité.
Los dos cuentecillos de locos y de perros que Cervantes inserta en el prólogo de la Segunda parte del Quijote, publicada en 1615, constituyen en muchos sentidos un enigma. Se inscriben en el marco de su respuesta a la continuación de Avellaneda, que se trata de desautorizar, pero esta interpretación es quizá un tanto reductora. Poniendo en evidencia varios ecos intra e intertextuales, otras lecturas de estos micro-relatos resultan posibles.
Palabras clave: Cuentos folklóricos; perros; Cervantes; Avellaneda; transtextualidad.