À la croisée de la poésie et de l’Histoire: l’incipit chez David González et Joan Margarit

Résumé

Réfléchir sur le lieu et le temps de l’incipit en poésie pose d’autres questions que celles que suppose cette notion de seuil pour le roman ; dans cet article, nous essaierons de cerner comment se définit l’incipit poétique, en quoi il rappelle l’origine orale de la poésie, et son rapport au silence et à la voix. Dans un second temps, nous questionnerons l’incipit de poèmes de David González et de Joan Margarit, pour montrer en quoi il est le lieu qui interroge le récit de l’Histoire espagnole contemporaine en s’affirmant comme l’espace de voix oubliées.

Mots-clés : incipit poétique ; D. González ; J. Margarit ; récit ; mémoire historique.

Reflexionar sobre el lugar y el tiempo del incipit en poesía plantea cuestiones diferentes de las que supone esta noción de umbral en el género de la novela; en el marco de este artículo, trataremos de definir los elementos que permiten delimitar el incipit poético, y cómo su existencia remite a los orígenes orales de la poesía, a su relación con el silencio y la voz. A continuación, estudiaremos el incipit en dos poemas de David González y Joan Margarit, para mostrar en qué medida es el lugar que pone en tela de juicio el relato de la Historia española contemporánea, afirmándose como el espacio de las voces silenciadas.

Palabras clave: íncipit poético; D. González; J. Margarit; relato; memoria histórica.