Recepción de Cien años de soledad en España –1967-1975
Résumé
Cent ans de solitude de G. G. Márquez paraît en juin 1967, dont le premier tirage à 8000 exemplaires est épuisé en quelques jours. Mais en Espagne il faudra attendre le 14 d’octobre pour qu’apparaissent les premiers comptes rendus. Ce silence est la conséquence de l’obscurantisme franquiste qui tient sous sa botte la critique et rejette dédaigneusement tout ce qui vient d’ailleurs.
Depuis octobre 1967, et surtout depuis 1968, le succès de Cent ans de solitude est fulgurant dans des revues et périodiques. Et, à partir de 1971, on observe plusieurs communications dans des Congrès également. La critique, unanime, souligne sa qualité exceptionnelle et son apport à la littérature mondiale. L’impact de cet extraordinaire succès se concrétise par la sortie, en 1969, de la première édition en Espagne chez EDHASA.
Ce succès a des retombées très positives sur la littérature hispano-américaine, ce qui suscite une certaine animosité et des critiques, pas très pertinentes, d’écrivains espagnols qui se sentent marginalisés.
Mots-clés : G. G. Márquez ; Cent ans de solitude ; réception ; Espagne.
La primera edición de Cien años de soledad de G. G Márquez se publica en Argentina en junio de 1967, agotándose la primera tirada de 8.000 ejemplares en pocos días. Pero en España no aparecen las primeras reseñas hasta octubre de ese año. Curioso silencio, reflejo del obscurantismo franquista al que está sometida España, que rechaza y desprecia lo “otro”.
Después de octubre del 67, y sobre todo del 68, Cien años de soledad se impone con éxito abrumador en revistas y periódicos. Y a partir del 71 se defienden ponencias en congresos. La crítica subraya unánimemente su excepcional calidad e importancia en la literatura mundial. El impacto de ese extraordinario éxito se concreta por la aparición en 1969 de la primera edición en España en la editorial EDHASA. Cien años de soledad arrastra tras sí la narrativa hispanoamericana, lo que suscita cierta animosidad y algunas críticas, de poca monta, de escritores españoles que se sintieron desplazados.
Palabras clave: G. G. Márquez, Cien años de soledad, Recepción, España.