«Los agujeros negros de la felicidad en relatos y microrrelatos de Marcial Souto, Eduardo Carletti y Ana María Shua»
Résumé
Les variations discursives permettraient d’exprimer de manière formelle les notions de bonheur en tant que préoccupation ontologique, dans Para bajar a un pozo de estrellas, de Marcial Souto, publié dans son livre homonyme en 1983, Pasaje de ida al agaire, de Eduardo Carletti, publié en 1991 et Viajando se conoce gente, de Ana María Shua, publié en 1988. Dans ces récits, les auteurs prétendent formuler, décrire ou capter l’espace-temps du bonheur. De lecture difficile, il se manifeste comme un mouvement endogène relativement semblable au phénomène des trous noirs, d’autant plus qu’il n’existe pas encore de formule pour les mesurer, mais ils possèdent un ineffable pouvoir d’attraction avec des variables contestables pour certaines, indéniables pour d’autres. Chaque récit est une tentative de façonner ou de sculpter avec des mots une définition la plus proche possible de l’horizon des évènements, et pour ce faire, les trois auteurs ont fait appel à la science-fiction. Comme s’il était possible de se déplacer par des trous des vers, ce triptyque sera passé en revue pour tenter d’élucider les stratégies de chacun, en vue d’une formulation théorique, si ce n’est pas de trous subatomiques, au moins d’un concept, sans prétention de canonique, du bonheur.
Mots-clés : Argentine, littérature, science-fiction, micro-récits, bonheur