Les romans nicaraguayens: entre désillusion et nouvelles résistances

  • Nathalie Besse universite de strasbourg - cher ur 4376

Résumé

Cette étude se concentre sur une quinzaine de romans publiés, entre 2000 et 2020, par sept auteurs : Sergio Ramírez, Gioconda Belli, Franz Galich, Erick Aguirre, Arquímedes González, José Adiak Montoya et Israel Lewites Cornejo. Nous considérerons d’abord les figures du pouvoir, invariablement associé à l’échec dans ces fictions critiques empruntant volontiers à la tonalité de la dénonciation, puis la représentation de sociétés qui, s’en remettant à des esthétiques corrosives, met en exergue le désenchantement et la violence. Nous nous intéresserons ensuite à diverses formes de résistance, entre insurrection apolitique et création artistique, ce qui nous amènera à envisager l’écriture comme participation, à même d’exprimer une éthique de l’écrivain.

Mots-clés : pouvoir ; désenchantement ; violence ; résistances ; éthique.


Este estudio se centra en quince novelas publicadas entre 2000 y 2020 por siete autores: Sergio Ramírez, Gioconda Belli, Franz Galich, Erick Aguirre, Arquímedes González, José Adiak Montoya e Israel Lewites Cornejo. Primero consideraremos las figuras del poder, invariablemente asociadas al fracaso en estas ficciones críticas que se valen frecuentemente de un tono denunciatorio, y luego la representación de sociedades que, entregándose a estéticas corrosivas, pone de relieve el desencanto y la violencia. Nos interesaremos después en diversas formas de resistencia, entre insurrección apolítica y creación artística, que nos llevarán a considerar la escritura como participación, que puede expresar una ética del escritor.

Palabras clave: poder; desencanto; violencia; resistencias; ética.

Publiée
2021-04-09