Retos del género como una comunidad imaginada, relaciones entre mujeres y los cuestionamientos antinormativos de En rojo de Gisela Kozak

  • Oscar Gamboa Durán Universidad Sorbonne Nouvelle

Résumé

Nous analysons des récits du livre En rojo (2011), livre réaliste sur le Venezuela des années 2000 et 2010 écrit par Gisela Kozak. Nourris par la théorie critique contemporaine et par la critique littéraire, nous nous focalisons sur la représentation des expériences de genre, des rapports entre femmes et de certains conflits que ces dynamiques-là articulent ou rendent visibles. Aidés par Anderson (1983), nous avançons que les rapports entre femmes de différentes générations dans En rojo montrent que le genre se construit comme la dynamique d’une communauté imaginée. Une brève lecture d’Ifigenia (1924) de Teresa de la Parra montre d’importants conflits articulés par les rapports de tension et de castration entre femmes de différentes générations. Par contraste, malgré certains conflits, les rapports entre femmes dans Kozak montre une possible solidarité. L’expérience des personnages de femme transgenre montre des formes privées de construire une féminité à soi et montre des défis face aux processus et aux normes qui permettent ou qui problématisent l’accès aux communautés de genre. Dans ce livre, nous lisons également que tous les sujets, y compris les personnes cisgenre, dépendent d’actes rituels pour se construire. La tension entre différentes pratiques et modèles de genre s’achemine vers ce que nous désignons comme une “anomie de genre”, des moments de questionnement, et parfois d’instabilité, de l'hétéronormativité, ce qui ne la construit pas comme l’option ontologique unique ou privilégiée.

Mots-clés : le genre comme une communauté imaginée ; rapports homosociaux ; rapports intergénérationnels ; anomie de genre ; littérature latino-américaine contemporaine.


Analizamos relatos de En rojo (2011), libro realista sobre la Venezuela de los 2000 y 2010, escrito por Gisela Kozak. Nutriéndonos de la teoría crítica contemporánea y la crítica literaria, nos enfocamos en la representación de las experiencias de género, de las relaciones entre mujeres y de ciertos conflictos que dichas dinámicas articulan o visibilizan. Al leer las relaciones entre mujeres de distintas generaciones en En rojo, e inspirándonos de Anderson (1983), planteamos que el género se construye como una dinámica de comunidad imaginada. Una breve lectura de Ifigenia (1924) de Teresa de la Parra muestra importantes conflictos articulados por las relaciones de tensión y castración entre mujeres de distintas generaciones. En contraste, a pesar de ciertos conflictos, las relaciones entre mujeres en Kozak muestran una posible solidaridad. La experiencia de personajes de mujer transgénero muestra formas privadas de construir una feminidad propia, muestra retos ante los procesos y las normas que permiten o problematizan el acceso a las comunidades de género. En este libro se lee igualmente que todos los sujetos, incluyendo a las personas cisgénero, dependen de acciones rituales para construirse. La tensión entre prácticas y modelos de género apunta hacia lo que denominamos una “anomia de género”, momentos de cuestionamiento, y en ciertos casos de inestabilidad, de la heteronormatividad, lo cual dista de construirla como opción ontológica única o privilegiada.

Palabras clave: género como comunidad imaginada; relaciones homosociales; relaciones intergeneracionales; anomia de género ; literatura latinoamericana contemporánea.

Publiée
2024-05-08
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