L’Autotraduction de Mika Feldman Etchebehere ou l’écriture à deux plumes pour un pacte cosmopolite

  • Cynthia Gabbay Université d’Orléans, Remelice-Le Studium Loire Valley Institute for advanced studies; Centre Marc Bloch Berlin

Résumé

Le travail d’autotraduction de Micaela Feldman Etchebehere dans son autofiction bilingue Ma guerre d’Espagne à moi/Mi guerra de España (1976) dénote une imposture double, fissure structurelle par laquelle peut être interrogée la disposition de son cosmopolitisme ainsi que les éléments qui construisent sa poétique du silence. L’article croise quelques outils de l’étude génétique, de l’étude paratextuelle et du poststructuralisme pour offrir l’herméneutique d’un corpus inexploré jusqu’à présent. Il propose ainsi une nouvelle perspective du « siècle juif » à travers une littérature polyglotte qui a signé un pacte avec l’Histoire pour assurer la survivance et la transmission de l’enthousiasme messianique de son récit d’origine.

Mots-clés : autotraduction ; littérature de la guerre civile espagnole ; option polyglotte ; cosmopolitisme ; le siècle juif


El trabajo de autotraducción de Micaela Feldman Etchebehere en su autoficción bilingüe Ma guerre d’Espagne à moi/Mi guerra de España (1976) denota una impostura doble, fisura estructural por la cual puede ser interrogada la disposición de su cosmopolitismo, así como los elementos que construyen su poética del silencio. El artículo entrecruza algunas herramientas de los estudios genéticos, el estudio paratextual y el post-estructuralismo para ofrecer la hermenéutica de un corpus inexplorado hasta el momento. Asimismo, propone una nueva perspectiva de « el siglo judío » a través de una literatura políglota que ha firmado un pacto con la historia, para asegurar la pervivencia y transmisión del entusiasmo mesiánico de su discurso de origen.

Palabras clave: autotraducción; literatura de la guerra civil española; opción políglota; cosmopolitismo; el siglo judío.

Publiée
2024-10-02
Rubrique
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