Daño transferible e im-potencias masculinas en “Diferentes colores hechos de lágrimas” de Mariana Enriquez
Résumé
La nouvelle analysée est tirée de Un lugar soleado para gente sombría (2024), le plus récent recueil de l’écrivaine argentine Mariana Enriquez. Le lecteur y trouve un homme âgé qui met en vente des bijoux et des vêtements de luxe ayant appartenu à son ancienne épouse, dans l’intention de l’oublier. Sur un premier plan, sémantique, le récit raconte les écarts existant entre classes sociales repérables dans le type de marchandise accessible ou pas aux uns ou aux autres, ainsi que la distance générationnelle liée à la technologie et aux stratégies suivies dans une boutique de vêtements vintage pour survivre ou disparaître du marché. Un deuxième niveau met en scène l’inscription d’un dommage souhaité dans les tissus dont ils sont faits. Ce travail cherche à analyser dans cette écriture une sorte de double tatouage qui parle de la violence latente: surgissant, d’une part, d’une masculinité impuissante et, de l’autre, d’un hypothétique transfert qui restaurerait la puissance de celui qui exerce la violence sur d’autres corps féminins qui portent les vêtements marqués.
Mots-clés : Enriquez ; violence de genre ; masculinité ; vêtement ; blessures.
Este cuento pertenece al volumen más reciente de la producción de la autora argentina, Un lugar soleado para gente sombría (2024). En él, un hombre mayor pone a la venta joyas y vestidos de lujo por haber pertenecido a la esposa que desea olvidar. En un primer nivel semántico, el relato narra las distancias entre clases sociales marcadas por la mercancía a la que se puede o no acceder, la distancia generacional debida a la tecnología y los modos en que una tienda de ropa vintage sobrevive o no en el mercado. Un segundo nivel pone en escena la inscripción de un daño deseado en las telas de esas ropas. La propuesta de este trabajo implica analizar esa escritura de la violencia latente como doble tatuaje: de una masculinidad impotente y de una hipotética transferencia que restauraría la potencia del violentador, a través de otros cuerpos femeninos que usan la ropa marcada.
Palabras clave: Enriquez; violencia de género; masculinidad; vestido; daño.