La invención de lo cómico verosímil: Molière en el fluir del motivo del ascenso social
Résumé
Cet article présente le motif théâtral du désir d'ascension sociale par le biais d’un mariage que l'on croit avantageux. Sa fréquence dans le théâtre espagnol et français au XVIIe siècle est significative, car c'est l'un des invariants les plus souvent mis en œuvre. Pour cela, sept pièces sont analysées, quatre espagnoles et trois françaises, depuis la première, El Narciso en su opinión de Guillén de Castro (1625), jusqu’aux Précieuses ridicules de Molière (1659). Le motif évolue ainsi entre les œuvres de ces auteurs, auxquelles s'ajoutent celles d’Alonso de Castillo Solórzano (1630 et 1634), Agustín Moreto (vers 1660), Paul Scarron (1649) et Samuel Chappuzeau (1656 ?). Le motif de la promotion sociale est présenté comme une construction à effet comique. Sa trajectoire débute dans les comédies espagnoles dites de ‘figurón’ et se prolonge à travers les pièces françaises de femmes savantes. Son objectif est la parodie de la reconnaissance sociale par des personnages périphériques qui aspirent à la promotion sociale en cherchant à se lier à la classe noble par un mariage de convenance. Le climat de dérision dans lequel s'inscrit le motif ridiculise les personnages et les conduit vers une amère déception finale.
Mots-clés : théâtre ; Siècle d’Or ; comédie ; intermède ; ascension sociale ; Pedro Calderón de la Barca ; Molière ; Guillén de Castro ; Alonso de Castillo Solórzano ; Agustín Moreto ; Paul Scarron ; Samuel Chappuzeau.
En este artículo se presenta el motivo teatral del deseo de ascensión social por medio de un matrimonio que se cree ventajoso. Su reiteración en el teatro español y francés durante el siglo XVII resulta significativa, por ser una de las invariantes presentes en el mismo. Se analizan para ello siete obras teatrales, cuatro españolas y tres francesas, desde la inicial de Guillén de Castro en El Narciso en su opinión (1625) hasta Les précieuses ridicules de Molière (1659). Se transita así entre las obras de esos autores, a los que se suma Alonso de Castillo Solórzano (1630 y 1634), Agustín Moreto (a. 1660), Paul Scarron (1649) y Samuel Chappuzeau (¿1656?). El motivo del ascenso social se presenta como un constructo de burlas. Inicia su andadura en las comedias de figurón españolas y se transvasa a las de mujeres sabias francesas. El objetivo es la parodia de un reconocimiento social por parte de personajes periféricos que buscan medro social a través de intentar vincularse con la clase nobiliaria en un matrimonio de conveniencia. El ámbito de burlas en que se inscribe este motivo sirve de parodia a los personajes y les conduce hacia un amargo desengaño final.
Palabras clave: Teatro; Siglo de Oro; Comedia; Entremés ; Promoción social; Pedro Calderón de la Barca; Molière; Guillén de Castro; Alonso de Castillo Solórzano; Agustín Moreto; Paul Scarron; Samuel Chappuzeau.