Dans le cadre de ses travaux de recherche sur la littérature de langue espagnole, le GRELPP (Groupe de Recherche en Littérature, Philosophie et Psychanalyse) de l’Université Paris Nanterre publie le volume Corporéité des formes brèves : structuration et déstructuration. Le présent ouvrage est le fruit du colloque international du même nom ayant eu lieu le 19 et 20 avril 2018, à l’Université Paris Nanterre. Il se propose principalement de topographier, recenser et étudier les caractéristiques des formes brèves du texte et de l’image. En tant que canalisateurs formels et culturels de multiples formes de dire le temps et l’espace de la vie moderne, les formes brèves, telles des brèches protéiformes et mouvantes, ouvrent des perspectives sans cesse renouvelées; les interstices qu'elles (re)présent leur permettent de détruire l’idée d’une réalité ordinaire, constituée d'un seul bloc. Il s’agit, par ailleurs, d’un outil transversal qui combine, associe, voire transcende différents genres.
Lorsque George Poulet définit la forme brève comme «une ombre, une esquisse, une silhouette» (1), il met en avant son aspect éthéré, difficilement saisissable, à la fois visible et diffus. Bien que la relation comparative et contrastive entre chacune des manifestations des formes brèves paraisse toujours complexe, une délimitation des frontières du sujet s'impose. En effet, « le bref » se caractérise par sa polymorphie –laquelle brouille et confond sa définition–, il peut être de longueur variable et prendre différentes apparences. Aussi, il convient de tenir compte de la distinction entre le court, «plus long, plus prolixe, plus volumineux» (2), et le bref. Les formes le plus souvent répertoriées sont l'aphorisme, le micro-récit, le récit, le conte, la nouvelle, la poésie, l'épigraphe, le dicton ou encore, la devinette. Ces shots littéraires –aussi courts qu’intenses– font que chaque coup de plume doit gagner par knockout (3), là où, selon Julio Cortázar, le roman gagne aux points. Cependant, aujourd’hui encore, les formes brèves, versatiles et inclassables, ne constituent toujours pas un genre à part entière. En effet, elles se parent non seulement des couleurs des autres genres, mais aussi des atours de l'univers imagé, pour construire leur corporéité. Leur hybridité, issue tant de la transtextualité que de l’intermédialité, remet en cause, d'une certaine façon, les formes d'expression classiques (le roman, la poésie, le théâtre, le journalisme). Toutefois, les formes brèves ne se cantonnent pas à «dire le moderne» : contrairement aux idées reçues, qui affirment que leur extension les empêche d'embrasser une expression exhaustive, elles sont capables de dire le réel –et, plus précisément, l’intime– en cassant les codes littéraires préétablis et en fixant, au passage, de nouveaux codes par le biais duquel il est possible d’accéder à l’expression de l’indicible. En cela, elles semblent atteindre ce qui n'est jamais véritablement atteint par les autres formes littéraires en dehors de l'habitude d'un dire trop connu, toujours retrouvé et exprimé de la même manière. Bien que situées au bas de l'échelle sélective de la littérature classique, les formes brèves constituent toujours un projet d'écriture novateur et alternatif, peut-être la quintessence et l'une des composantes les plus stimulantes du renouveau littéraire.
Corporéité des formes brèves : structuration et déstructuration réunit dix-huit articles de chercheuses et de chercheurs hispanistes et américanistes de diverses nationalités. Les contributions traitent des formes brèves de l’Argentine, le Chili, la Colombie, l’Espagne, la France, le Guatemala, le Mexique, le Pérou et l’Uruguay et mènent une réflexion depuis des corpus et des champs théoriques et disciplinaires variés –la peinture, la littérature, la linguistique, l’histoire, le cinéma– et couvrent une large période allant du XVIe au XXIe siècle.
Ce volume s'organise en plusieurs parties afin de pouvoir montrer la diversité totalisatrice du genre.
Dans la première partie, intitulée «La typologie et les multiples vérités des formes brèves», Bernard Darbord recense, en guise de présentation et d’introduction, la typologie de l’ensemble des formes brèves, tandis qu’Antonia López étudie le cas spécifique du proverbe.
Dans «Sous le titre Coup de crayon: la substance plastique des formes brèves», Lina Iglesias (Université Paris Nanterre) et David Barreiro Jiménez (Université Paris Nanterre) présentent la conférence du dessinateur satirique espagnol Andrés Rábago García (El Roto) sur son œuvre et ses leitmotivs.
Dans la troisième partie, «La prosodie des formes brèves», Gökçe Ergenekon (Université Lyon III) explore à son tour l’esthétique de la poésie de René Char, tandis qu’Alexia Grolleau (Université Paris Nanterre) propose une approche intermédiale novatrice entre cinéma et poésie en étudiant le recueil de Roxana Miranda Rupailaf, Invocación al Shumpall et le court métrage de Gerardo Quezada El Shumpall.
La poésie ouvre la voie vers la quatrième partie, «La synergie du bref dans le théâtre», où Marjorie Colin (Université Sorbonne Nouvelle – Paris III) traite des ambivalences de la brièveté dans l’univers beckettien, alors qu’Inès Guégo Rivalan (Université Paris Nanterre) montre la valeur sémiotique du bref en étudiant Diálogos de Federico García Lorca.
Dans la cinquième partie, nous avons rassemblé, sous le titre «Le bref à l’orée du temps et des genres», des articles qui abordent la brièveté dans les nouvelles, les bulletins, les essais et, finalement, les supports numériques. Ainsi, Florence Raynié (Université de Toulouse II – Jean Jaurès) analyse les formes brèves dans les romans et les nouvelles de Lope de Vega en s’interrogeant sur leurs caractéristiques entre tradition et modernité. Par la suite, Caroline Berge (Université Paris Nanterre) présente les bulletins de l’auteur équatorien César Dávila Andrade et sa nature hybride à la croisée des genres de la poésie et du théâtre. Puis, Javier Rodríguez Hidalgo (Université d’Angers) travaille l’essai dans l’œuvre de Julio Camba et s’interroge sur le statut de la chronique journalistique en tant qu’essai bref. Finalement, Martín Felipe Castagnet (Universidad Nacional de la Plata – Argentine) réfléchit sur les nouvelles façons de lire un texte bref à partir de l’analyse des blogs et de Twitter en Argentine.
Dans la sixième partie, «Les espaces du bref: bifurcations et convergences», nous proposons un voyage symbolique par le labyrinthe de la brièveté dans le Cône Sud. Dans un premier temps, Ricardo Torre (Université Paris Est – Créteil) analyse le blog de microrécits d'Andrés Neuman «Microrréplicas» en évoquant leur caractère intermédial et interculturel ainsi que la force des hyperliens propres au milieu digital. Ensuite, Pablo Silva Olazábal (écrivain et journaliste – Uruguay) fait un tour d’horizon de la microfiction uruguayenne en s'intéressant à quatre auteurs canoniques.
Dans la partie suivante, «Le dynamisme des formes brèves: de l’oscillation à l’éclat», quatre articles mettent en lumière l’imaginaire du mouvement et le dynamisme des formes brèves. Géraldine Monterroso (Cornell University – New York) analyse le mouvement des mouches, expressions minimales de l’esthétique littéraire d’Augusto Monterroso dans Movimiento perpetuo. Par la suite, Irène Kristeva (Université de Sofia – Bulgarie) s’interroge sur la force des Petits traités pour percer «comme un jet» la surface du quotidien dans les essais de Pascal Quignard. Puis, Javier Perucho (Universidad Autónoma de la Ciudad de México) ouvre la voie sur les études de l’aphorisme mexicain, le «parent pauvre de la République Littéraire» et rend compte de la production aphoristique d’une dizaine d’auteurs contemporains. Enfin, Caroline Lepage (Université Paris Nanterre) et Elsa Fernández (Professeure du secondaire) démontrent que le dynamisme des formes brèves peut aussi servir les intérêts politiques des revendications féministes présentes dans le volume collectif ¡Basta! Cien mujeres contra la violencia de género. México.
Ce volume se termine par une exploration de La salle des machines des formes brèves. Raúl Brasca, Carlos Amézaga, Jacques Fuentealba et Ana García Bergua, interrogés par Elena Geneau (Université Paris Nanterre), abordent les formes brèves et leur architecture depuis la perspective auctoriale.
Nous remercions tout particulièrement Andrés Rábago García de nous avoir accordé le droit de publier son dessin dans la couverture. Son image, forme brève par excellence, révèle de manière synthétique l'hommage à Monterroso et son microrécit « Le dinosaure », ainsi que l'oscillation entre tradition et modernité des formes brèves.
Elena Geneau, Alexia Grolleau et David Barreiro Jiménez
En el marco de las actividades de investigación sobre literatura en castellano, el laboratorio GRELPP (grupo de investigación de literatura, filosofía y sicoanálisis) de la Universidad Paris Nanterre publica el volumen Corporeidad de las formes breves: estructuración y destructuración. La presente obra es el resultado del coloquio internacional del mismo nombre, que tuvo lugar los días 19 y 20 de abril de 2018 en la Universidad Paris Nanterre. Se propone principalmente topografiar, enumerar y estudiar las características de las formas breves en textos e imágenes. Como canalizadores formales y culturales de las múltiples formas de expresión del tiempo y del espacio de la vida moderna, las formas breves, cuales brechas proteiformes y fluctuantes, abren perspectivas en constante renovación y por medio de estos intersticios, permiten erradicar la idea de una realidad ordinaria hecha de un solo bloque. Además, son una herramienta transversal que combina, asocia e incluso trasciende diferentes géneros.
Cuando George Poulet define la forma breve como «una sombra, un boceto, una silueta» (1), subraya su aspecto etéreo, difícil de captar, visible y difuso a la vez. Aunque la relación comparativa y contrastiva entre cada una de las manifestaciones de las formas breves es siempre compleja, es necesario delimitar sus fronteras. En efecto, «lo breve» se caracteriza por su polimorfismo –lo que enturbia y confunde su definición–, puede tener una longitud variable y adoptar distintas apariencias. Además es conveniente tener en cuenta la distinción entre lo corto, «más largo, más detallado, más voluminoso» (2), y lo breve. Las formas más citadas son el aforismo, el microrrelato, el relato, el cuento, la nouvelle, el poema, el epígrafe, el refrán o incluso la adivinanza. Estos shots literarios –tan cortos como intensos– hacen que cada trazo de pluma deba de ganarse por knockout (3), allí donde la novela, según Julio Cortázar, gana por puntos. Sin embargo, aún hoy, las formas breves, versátiles e inclasificables no constituyen un género en sí. De hecho, no solo se engalanan con los colores de otros géneros, sino también con los atuendos del universo de la imagen, para erigir su corporeidad. Su hibridez, derivada tanto de la transtextualidad como de la intermedialidad, cuestiona en cierto modo las formas clásicas de expresión (la novela, la poesía, el teatro, el periodismo). No obstante, las formas cortas no se limitan a «hablar de lo moderno»: contradiciendo la creencia popular, que afirma que su extensión les impide abarcar una expresión exhaustiva; estas formas son capaces de expresar lo real –y más precisamente, lo íntimo– quebrantando los códigos literarios preestablecidos y fijando, en este proceso, nuevos códigos a través de los cuales es posible acceder a la expresión de lo indecible. Como resultado, parecen conseguir lo que nunca logran realmente las otras formas literarias, que acostumbran a decir las cosas de forma demasiado conocida, siempre presentadas y expresadas del mismo modo. Aunque situadas en la parte inferior de la escala selectiva de la literatura clásica, las formas breves siguen constituyendo un proyecto de escritura innovador y alternativo que bien puede ser la quintaesencia y uno de los componentes más estimulantes de la renovación literaria.
Corporeidad de las formas breves: estructuración y destructuración reúne dieciocho artículos de investigadores hispanistas y americanistas de diversas nacionalidades. Hemos recopilado contribuciones sobre las formas breves de Argentina, Chile, Colombia, España, Francia, Guatemala, México, Perú y Uruguay. Las reflexiones se llevan a cabo desde diversos corpus y campos teóricos y disciplinarios –pintura, literatura, lingüística, historia, cine– y abarcan un amplio período que va desde el siglo XVI al siglo XXI.
Este volumen está organizado en varias partes, para poder mostrar la diversidad totalizadora del género.
En la primera parte, titulada «La tipología y las múltiples verdades de las formas breves», a modo de presentación e introducción Bernard Darbord enumera la tipología del conjunto de formas breves, mientras que Antonia López estudia el caso concreto del refrán.
Bajo el título «Trazo de lápiz: la sustancia plástica de las formas breves», Lina Iglesias (Universidad Paris Nanterre) y David Barreiro Jiménez (Universidad Paris Nanterre) presentan la conferencia del dibujante satírico español Andrés Rábago García (El Roto) sobre su obra y sus leitmotivs.
En la tercera parte, «La prosodia de las formes breves», Gökçe Ergenekon (Universidad Lyon III) explora a su turno la estética de la poesía de René Char, mientras que Alexia Grolleau (Universidad Paris Nanterre) propone un enfoque intermedial innovador entre el cine y la poesía mediante el estudio del poemario de Roxana Miranda Rupailaf, Invocación al Shumpall y el cortometraje de Gerardo Quezada El Shumpall.
La poesía abre paso a la cuarta parte, «La sinergia de lo breve en teatro», donde Marjorie Colin (Universidad Sorbonne Nouvelle – Paris III) aborda las ambivalencias de la brevedad en el universo beckettiano, mientras que Inès Guégo Rivalan (Universidad Paris Nanterre) muestra el valor semiótico del escrito a partir del estudio de Diálogos de Federico García Lorca.
En la quinta parte hemos reunido, bajo el título «Lo breve a la linde del tiempo y de los géneros», artículos que abordan la brevedad en noticias, boletines, ensayos y, finalmente, medios digitales. Así, Florence Raynié (Universidad de Toulouse II – Jean Jaurès) analiza las formas breves en las novelas y cuentos de Lope de Vega cuestionando sus características entre tradición y modernidad. Caroline Berge (Universidad Paris Nanterre) presenta a continuación los boletines del autor ecuatoriano César Dávila Andrade y su carácter híbrido, en el cruce de los géneros poesía y teatro. Luego, Javier Rodríguez Hidalgo (Universidad de Angers) estudia el ensayo en la obra de Julio Camba y cuestiona el estatus de la crónica periodística como ensayo corto. Finalmente, Martín Felipe Castagnet (Universidad Nacional de la Plata – Argentina) reflexiona sobre las nuevas formas de leer un texto breve a partir del análisis de blogs y Twitter en Argentina.
En la sexta parte, «Los espacios de lo breve: bifurcaciones y convergencias», proponemos un viaje simbólico por el laberinto de la brevedad del Cono Sur. En primer lugar, Ricardo Torre (Universidad Paris Est – Créteil) analiza el blog de microrrelatos «Microrréplicas» de Andrés Neuman evocando su carácter intermedial e intercultural, así como la fuerza de los hipervínculos propios del mundo digital. A continuación, Pablo Silva Olazábal (escritor y periodista – Uruguay), ofrece un panorama de la microficción uruguaya centrándose en cuatro autores canónicos.
En la sección siguiente, «El dinamismo de las formas cortas: de la oscilación al esplendor», cuatro artículos dan testimonio del imaginario del movimiento y del dinamismo de las formas breves. En primer lugar, Géraldine Monterroso (Universidad de Cornell – Nueva York) analiza el movimiento de las moscas, expresiones mínimas de la estética literaria de Augusto Monterroso en Movimiento perpetuo. Posteriormente, Irène Kristeva (Universidad de Sofía – Bulgaria) cuestiona la fuerza de los Petits traités para perforar «como un chorro» la superficie de lo cotidiano en los ensayos de Pascal Quignard. Luego, Javier Perucho (Universidad Autónoma de la Ciudad de México) abre el camino al estudio del aforismo mexicano, el «pariente pobre de la República Literaria» y nos informa sobre la producción aforística de diez autores contemporáneos. Por último, Caroline Lepage (Universidad Paris Nanterre) y Elsa Fernández (Profesora de secundaria) demuestran que el dinamismo de las formas breves también puede servir los intereses políticos de las reivindicaciones feministas presentadas en el volumen colectivo ¡Basta! Cien mujeres contra la violencia de género. México.
Este volumen se termina con una exploración de La sala de máquinas de las formas breves. Raúl Brasca, Carlos Amézaga, Jacques Fuentealba y Ana García Bergua, entrevistados por Elena Geneau (Universidad Paris Nantrre), abordan las formas breves y su arquitectura desde la perspectiva autorial.
Nuestro especial agradecimiento a Andrés Rábago García (El Roto) por habernos cedido el derecho a la publicación de su dibujo en la portada. Su imagen, forma breve por excelencia, revela a manera de síntesis tanto el homenaje a Monterroso y su microrrelato «El dinosaurio», como la oscilación entre tradición y modernidad de las formas breves.
Elena Geneau, Alexia Grolleau y David Barreiro Jiménez
(1) Georges Poulet, Études sur le temps humain 2, Paris, Éditions du Rocher, Plon, 1952, p.81-121.
(2) Alain Montandon, Les formes brèves, Paris, Hachette, 1992, p.4.
(3) Julio Cortázar, «Algunos aspectos del cuento», Obra crítica/2, - 2ª éd. – Ciudad Autónoma de Buenos Aires, Aguilar, Altea, Taurus, Alfaguara, 2014, p.347.
SOMMAIRE
1- La typologie et les multiples vérités des formes brèves
Bernard Darbord (Université Paris Nanterre), «Typologie des formes brèves»
Antonia López (Université Paris Nanterre), «Le proverbe: une forme brève pour de multiples vérités»
2- Coup de crayon: la substance plastique des formes brèves
Andrés Rábago García, dit «El Roto» (Dessinateur, El País – Espagne), conférence «Cortocircuitos». Introduction de Lina Iglesias (Université Paris Nanterre); présentation et transcription de David Barreiro Jiménez (Université Paris Nanterre).
3- La prosodie des formes brèves
Gökçe Ergenekon (Université Lyon III), «L'éclair et l'éclat: poétique de la brièveté dans la poésie de René Char »
Alexia Grolleau (Université Paris Nanterre), «Zoom sur El Shumpall: quand le vers rencontre la bobine»
4- La synergie du bref dans le théâtre
Marjorie Colin (Université Sorbonne Nouvelle – Paris III), «Corporéité des formes brèves: la forme brève dans le théâtre de Beckett»
Inès Guégo Rivalan (Université Paris Nanterre), «Sémiotique du bref dans les Diálogos de Federico García Lorca. La dynamique du tableau»
5- Le bref à l'orée du temps et des genres
Florence Raynié (Université de Toulouse II – Jean Jaurès), «Les formes brèves dans les romans et les nouvelles de Lope de Vega: tradition ou modernité?»
Caroline Berge (Université Paris Nanterre), «Boletín y elegía de las mitas à la croisée des genres»
Javier Rodríguez Hidalgo (Université d’Angers), «Julio Camba, ¿ensayista? la crónica periodística como ensayo breve»
Martín Felipe Castagnet (Universidad Nacional de la Plata – Argentine), «“Pero sea corta”: la literatura en la época de la lectura y edición digital»
6- Les espaces du bref: bifurcations et convergences
Ricardo Torre (Université Paris Est – Créteil), «Mucho más que microrréplicas. Intermedialidad e inter-culturalidad en el blog de microrrelatos de Andrés Neuman»
Pablo Silva Olazábal (Écrivain et journaliste – Uruguay), «Breve paseo microficcional por la literatura uruguaya»
7- Le dynamisme des formes brèves: de l'oscillation à l'éclat
Geraldine Monterroso (Cornell University – New York), «El movimiento perpetuo: las moscas de Monterroso»
Irène Kristeva (Université de Sofia – Bulgarie), «Les "armes de jet" du Petit traité: la brièveté, la corporéité, l’explosivité»
Javier Perucho (Universidad Autónoma de la Ciudad de México), «Lava de volcán. Erupciones del aforismo mexicano»
Caroline Lepage et Elsa Fernández (Université Paris Nanterre), «¡Basta! Mexique, un projet novateur et alternatif»
8. La salle des machines des formes brèves
Elena Geneau (Université Paris Nanterre), «Las formas breves desde la perspectiva autorial de Raúl Brasca, Carlos Amézaga, Jacques Fuentealba y Ana García Bergua».
Crisol série numérique / ISSN : 2678-1190
Directrice de la publication : Caroline Lepage
200 avenue de la République
92000 Nanterre
c.lepage@parisnanterre.fr